Après avoir traité par le timbre la dynastie des Capétiens, nous allons nous pencher sur celle de Bourbons et nous considérerons des personnages et événements marquants repris sur des timbres du monde entier sur la période 1589-1789.

La dynastie démarre avec Henri IV, né en 1553 à Pau et assassiné le 14 mai 1610 à Paris; il fut roi de Navarre, puis roi de France (1589-1610), premier souverain français de la branche dite de Bourbon de la dynastie capétienne.

Il était le fils de Jeanne III, de son nom patronymique Jeanne d’Albret, reine de Navarre, et d’Antoine de Bourbon, chef de la maison de Bourbon, descendant du roi Louis IX . En vertu de la « loi salique » cette filiation fera d’Henri le successeur naturel du roi de France à la mort de François, duc d’Anjou (frère et héritier du roi Henri III), en 1584.

Confronté aux guerres de religion, il y fut d’abord impliqué en tant que prince du sang et chef protestant avant d’accéder au trône de France . Pour être accepté comme roi de France, il se convertit au catholicisme.

En 1600, il épouse Marie de Médicis (1575-1642).; à la mort d’Henri IV elle sera régente jusqu’en 1614. Sur ce timbre sarrois elle est représentée jeune

Il a pour ministre important Maximilien de Béthune, Baron de Rosny, duc de Sully (1559-1641).

Il promeut en 1603, l’exploration du Canada avec Pierre Dugua de Mons qu’il nomme « Lieutenant général du pays, côtes et confins de l’Acadie » et vice-amiral. Sa mission est de « conquérir ces terres et convertir les amérindiens au christianisme ». Afin de subvenir aux frais de cette entreprise, Henri IV confie à Dugua de Mons le monopole du commerce des fourrures avec les indiens.

Samuel de Champlain (né en 1567 et mort à Québec en 1635) est à la fois un navigateur, cartographe, soldat, explorateur, géographe, commandant et chroniqueur français et participe à l’exploration du Canada.

En 1498 , Henri IV signe l’Édit de Nantes édit de tolérance révoqué par Louis XIV dans un nouvel édit, l’édit de Fontainebleau en octobre 1685. Cet édit accordait notamment des droits de culte, des droits civils et des droits politiques aux protestants dans certaines parties du royaume et leur concédait un certain nombre de places de sûreté (environ 150) et une indemnité annuelle à verser par les finances royales.

La promulgation de cet édit mettait fin aux guerres de religion qui avaient ravagé le royaume de France au XVIe siècle.

Guillaume Fouquet, Marquis de la Varane, né en 1560 à La Flèche, mort le 7 décembre 1616 est Contrôleur des Postes et Gouverneur d’Angers. Dès les débuts de la Poste aux Chevaux, en 1608, Henri IV le nomme Général des Postes. Il mit vers 1598 la Poste à la disposition du public, il est de ce fait le fondateur du service de la Poste aux Lettres. En arrière-plan du timbre on distingue la chapelle du Prytanée militaire de La Flèche.

Louis XIII, né en 1601 succède à Henri IV en 1610 et sera roi jusqu’en 1649.

En 1615, Il épouse Anne d’Autriche (1601-1668) ; elle sera régente de 1643 à 1651. Son portrait, repris sur ce timbre du Tchad a été peint par Rubens.

De 1624 jusqu’à sa mort, le principal ministre de Louis XIII est Armand du Plessis, cardinal de Richelieu (1585-1642). Il est représenté sur ce timbre émis en 1935 pour le tricentenaire de la fondation de l’Académie Française.

Un autre timbre le montre peint par Philippe de Champaigne.

Richelieu fonde la compagnie des Antilles en 1635.

Pierre Belain d’Esnambuc ( mars 1585-1636), marin, flibustier et aventurier, jette les bases de la colonisation française aux Antilles entre 1625 et 1635, y massacre les autochtones et y introduit des esclaves africains.

En 1642, le sieur Jacques de Pronis, protestant débarque à la Réunion (île Bourbon) en 1643. Il fut aussi gouverneur de Madagascar où il mourut en 1655.

Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve (1612-1675) officier français est l’un des fondateurs, avec Jeanne Mance, de la ville de Montréal en 1642 ainsi que son premier gouverneur.

Jeanne Mance (1606-1673)  a fondé et dirigé l’hôtel Dieu de Montréal.

Louis II de Bourbon-Condé (1621-1686) général des armées de Louis XIII, prit le titre de Grand Condé après son éclatante victoire à la bataille de Rocroi en 1643 contre les espagnols qui essayaient d’envahir le Royaume depuis les Pays-Bas  Plus tard Louis XIV le disgracia en représailles de sa participation à la Fronde, il retourna en grâce après le Traité des Pyrénées, récupéra tous ses biens dont le château de Chantilly, et devint Général en chef des armées de Louis XIV.

Le cardinal Giulio Raimondo Mazzarino (1602-1661) -Mazarin- devient ministre en 1643 et jusqu’en 1661.

Louis XIV (1638-1715) devient roi en 1643 — sous la régence de sa mère Anne d’Autriche jusqu’au 7 septembre 1651- ; il est représenté jeune sur cette peinture de Mignard,

et adulte sur divers autres timbres

Il épouse Marie-Thérèse d’Autriche (1638-1683) en 1660.

Les principaux ministres de Louis XIV sont :

  • Jean-Baptiste Colbert ( 1619-1683) qui commence sa carrière politique au service de Mazarin. Il participe activement à la chute du Surintendant Fouquet Ministre des Finances de Louis XIV et lui succède. Fin politique, réaliste er rigoureux il renforce l’économie du Royaume et sa Marine. Il participe activement à la politique culturelle du Royaume. Il lance de nombreux grands travaux, dont le canal du Midi. .
  • François Michel Le Tellier de Louvois (1639-1691) qui a la charge de secrétaire d’État de la Guerre, alors qu’il n’a même pas quinze ans. . En 1672, il devient ministre d’État et entre au Conseil d’en haut. Il obtient la place de Colbert comme surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures de France (6 septembre 1683), ce qui lui permet de prendre en main la construction du château de Versailles.
  • Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban (1633-1707), maréchal de France qui est un ingénieur, architecte militaire, urbaniste, ingénieur hydraulicien et essayiste français. A la fin de sa vie il n’a pas craint d’affronter la disgrâce de Louis XIV pour se faire l’avocat de l’extrême misère du peuple français dans les campagnes.

Suite à l’issue de la guerre franco-espagnole menée entre 1635 et 1659, Mazarin formalise par le traité des Pyrénées la paix entre la couronne d’Espagne et la France sur une île de la Bidassoa à mi-distance de la France et de l’Espagne. Louis XIV et Philippe IV mettent fin aux guerres qui les opposaient.

Ce timbre espagnol célèbre aussi ce traité.

Le traité fixe les frontières entre la France et l’Espagne et ses possessions du Nord. L’Espagne cède à la France la Cerdagne, le Roussillon,

plusieurs villes du Nord, dont Avesnes-sur-Helpe,

et de la Lorraine. Par ce traité Louis XIV doit épouser l’Infante d’Espagne Marie-Thérèse et restituer les titres et les biens du Grand Condé qui s’était opposé à lui lors de la Fronde. Le traité des Pyrénées scelle la fin de la prééminence de l’Espagne et des Habsbourg sur l’Europe au profit de la France et des Bourbons.

Lors du règne de Louis XIV de nombreuses autres guerres sont menées :

En Allemagne où Henri de la Tour d’Auvergne-Bouillon, plus connu sous le nom de Turenne, maréchal de France, né le 11 septembre 1611 à Sedan (Ardennes), meurt au combat à Salzbach (Allemagne) le 27 juillet 1675.

La guerre se fait aussi sur mer.

Trois personnages sont illustrés sur timbres :

  • Abraham Duquesne (1610-1690)  qui est lieutenant général des armées navales, freiné dans son avancement par sa religion protestante qu’il refusera d’abjurer malgré l’insistance de Louis XIV et de ses conseillers (Colbert et Bossuet).
  • Anne de Cotentin, comte de Tourville (1642-1701) qui est promu lieutenant-général des armées navales en 1682, il est nommé vice-amiral du Levant en 1689, un an après la mort du « Grand Duquesne »
  • Jean Bart (1650-1702)  qui est un corsaire célèbre pour ses exploits au service de la France durant les guerres de Louis XIV

L’expansion des colonies se poursuit. 1664 voit la création de la compagnie des Indes orientales.

En 1665, c’est le peuplement de l’île Bourbon. Le timbre représente le capitaine Etienne Regnault et son navire «Le Taureau» face à la baie Saint-Paul (île de la Réunion).

En 1668, au Traité d’Aix la Chapelle, la Flandre est rattachée à la France.

En 1678, au Traité de Nimègue, c’est le rattachement de la Franche Comté (Pour la Franche Comté, le timbre représente la collégiale de Dôle et la citadelle Vauban à Besançon),

de Cambrai,

Maubeuge et Valenciennes à la France.

En 1680 : La Comédie-Française est fondée par ordonnance royale de Louis XIV le 21 octobre 1680 pour fusionner les deux seules troupes parisiennes de l’époque, la troupe de l’hôtel Guénégaud (troupe de Molière) et celle de l’hôtel de Bourgogne. Le 25 août, les comédiens s’étaient déjà réunis pour donner leur première représentation commune, composée de Phèdre (Racine) et des Carrosses d’Orléans (La Chapelle). L’acte royal leur accorde le monopole de jouer à Paris, que les Comédiens-Français défendront jalousement au cours du XVIIIe siècle, notamment contre les Comédiens-Italiens.

Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), dit Molière s’illustre comme écrivain auteur de comédies, acteur, directeur de troupe de théâtre.

.

Les amours de Louis XIV sont illustrées par ces deux timbres à l’effigie de :

  • Madame de Montespan (1640-1707) qui ne fut que favorite,
  • Madame de Maintenon (1635-1719)  qui fut l’épouse du poète Scarron et devint secrètement l’épouse du roi en 1683.

Le 18 octobre 1685, le roi Louis XIV, signe l’édit de Fontainebleau, qui révoque l’édit de Nantes et vise à bannir le protestantisme du royaume de France. Ceci permettra aux nombreux émigrés huguenots de favoriser le développement dans divers états. Le duc de Brandebourg a notamment pris un édit de tolérance de Potsdam pour accueillir ces émigrés.

La découverte de territoires américains se poursuit avec René-Robert Cavelier de la Salle (1643-1687) qui ouvre un immense territoire à la souveraineté de Louis XIV au centre de l’Amérique du Nord. La Nouvelle-France canadienne et la rive gauche du Mississippi ont été perdues au profit de l’Angleterre en 1763, à la fin de la guerre de Sept Ans. La rive droite du Mississippi et la Nouvelle-Orléans ont été cédées en 1762 à l’Espagne lors du traité de Fontainebleau.

C’est à partir d’une victoire décisive à Denain, le 24 juillet 1712, que les armées françaises commandées par le maréchal de Villars peuvent reprendre du terrain aux Austro-Hollandais du Prince Eugène et du duc de Marlborough. Cette victoire permet à la France, qui venait de subir plusieurs défaites, de négocier à Utrecht une sortie honorable de la guerre de succession d’Espagne où s’opposaient Philippe V d’Espagne, petit-fils de Louis XIV, et l’empereur du Saint-Empire Charles VI pour la possession du trône d’Espagne.

Les deux traités d’Utrecht le 11 avril 1713 entre la France et la Grande-Bretagne, puis le 13 juillet entre l’Espagne et la Grande-Bretagne permettent à Philippe V de conserver le trône d’Espagne et à la France de consolider ses frontières en Europe. En revanche elle doit céder à la Grande-Bretagne l’Acadie (Canada) et l’île Saint-Christophe (Antilles); elle entérine aussi la possession par les anglais de Terre-Neuve et de la baie d’Hudson.

Ces traités redéfinissent durablement les rapports de force en Europe au profit de la France et de la Grande-Bretagne, au détriment de de l’Espagne, des Pays-Bas et de l’Autriche.

1715 voit la conquête de l’île Maurice par Guillaume d’Arsel; l’île restera française jusqu’en 1810.

Louis XV (1710-1774) devient roi en 1715.

Pendant la minorité du roi, le duc Philippe d’Orléans (1674-1723) est proclamé « Régent du Royaume », le 2 septembre 1715, jusqu’au 15 février 1723.

Louis XV épouse Marie Leszcinska (1703-1768) en 1725.

Les amours du roi Louis XV sont illustrés par l’effigie de la Comtesse du Barry (1743-1793), dernière favorite du roi.

Charles Marie de La Condamine ( 1701- 1774) en Equateur de 1735 à 1743,

et Pierre Louis Moreau de Maupertuis (1698-1759)  en Laponie en 1736-1737.

assurent une expédition géodésique pour la mesure de d’arcs de méridien.

En 1745 se déroule la bataille de Fontenoy. Le timbre représente la reddition des anglais à l’issue de la bataille de Fontenoy (Belgique) le 11 mai 1745 au maréchal Maurice de Saxe. Le tableau d´Horace Vernet qui a servi de modèle au timbre est conservé à Versailles au musée national du château et des Trianons.

En 1742, Joseph François, marquis Dupleix (1697-1763) est gouverneur de Pondichéry et commandant général des établissements français de l’Inde (1742-1754).

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La prise de la ville de Madras en 1746 est une brillante victoire française de La Bourdonnais venu porter secours à Dupleix. Bertrand François Mahé, comte de La Bourdonnais (1699-1753) est le principal artisan de la prise du comptoir de Mahé (1725) dont il reçoit officiellement le nom.

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Mahé de la Bourdonnais a aussi été gouverneur en 1735 de l’île Bourbon (Ile de la Réunion) et de 1735 à 1747 de l’Ile de France (Ile Maurice), dont il a assuré le développement et où il y fonde la première sucrerie.

1759 marque la perte du Canada  : Louis Joseph de Montcalm-Gozon, marquis de Saint-Véran (1722-1759).

est  mort au combat contre James Wolfe, lui aussi blessé mortellement lors de la bataille des plaines d’Abraham à Québec.

En 1766, la Lorraine et le Barrois sont rattachés à la France.

En 1768, c’est le tour de la Corse.

Des hommes de guerre sont restés célèbres :

  • René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin, (1673-1736); alors corsaire, il capture de l’amiral hollandais Wassenaër et entre  alors dans la Marine royale. Lieutenant-Général sous Louis XV. Il s’est battu contre les Hollandais et s’empare de Rio de Janeiro.
  • Ladislas Ignace de Bercheny de Szekes, comte de Bercheny, ( 1689-1778); ce militaire hongrois au service de la France est élevé à la dignité de maréchal de France en 1758. Il participe aux guerres des années 1730 et 1740 : la guerre de Succession de Pologne et la guerre de Succession d’Autriche, où ses hussards font merveille.

Louis XV a a eu parmi ses ministres : Étienne-François de Choiseul-Beaupré-Stainville, comte, puis duc de Choiseul (1719-1785). Il est Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Lieutenant général des armées du roi, Secrétaire d’État à la Guerre, puis à la Marine

Louis XVI (1754-1793) devient roi en 1774.

Il épouse Marie-Antoinette d’Autriche (1755-1793) en 1770.

Deux ministres ont joué un rôle important:

  • Anne Robert Jacques Turgot, baron de l’Aulne, souvent appelé Turgot (1727-1781), qui est un homme politique et économiste français. Partisan des théories libérales de Quesnay et de Gournay, il est nommé Secrétaire d’État à la Marine, puis contrôleur général des finances. Néanmoins, ses mesures pour tenter de réduire la dette nationale et d’améliorer la vie du peuple échouèrent ou furent révoquées par son successeur, le baron Jean Clugny de Nuits.
  • Charles Gravier, comte de Vergennes (1717-1787) qui est un diplomate et homme d’État français, Secrétaire d’État des Affaires étrangères à partir de 1774 jusqu’à sa mort.

C’est sous le règne de Louis XVI que s’est passée l’aide de la France dans la guerre d’indépendance des Etats Unis d’Amérique.

En 1776, est signée la ” French Alliance“. L’alliance a été promue aux États-Unis par Thomas Jefferson, un francophile. Fondée sur le Model Treaty de 1776, Jefferson a encouragé le rôle de la France comme partenaire économique et militaire aux États-Unis, afin d’affaiblir l’influence britannique. En 1776, Latouche Tréville transféra des munitions de la France aux États-Unis d’Amérique. De nombreuses livraisons françaises ainsi que des armes du type de Vallière ont été utilisées durant la guerre d’indépendance américaine, surtout les petits canons de campagne de 4 livres. La France a soutenu avec succès la guerre d’indépendance américaine, parvenant à expulser les Britanniques et à obtenir la reconnaissance de l’indépendance américaine grâce à l’intervention de Rochambeau, de La Fayette, de Grasse, et de Suffren.

Pierre André de Suffren (1729-1788), dit « le bailli de Suffren » et également connu sous le nom de « Suffren de Saint-Tropez », est un vice-amiral français, bailli et commandeur de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il a contribué à la guerre en Amérique (1778-1780). Charles Henri d’Estaing assure le commandement de l’escadre envoyée en Amérique du Nord en 1778-1779.

Le 13 juin 1777, Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), atteint l’Amérique et rejoint George Washington dans l’Armée continentale comme major-général.

À l’été 1778, Jean Baptiste Charles Henri Hector, comte d’Estaing (1729-1794), amiral arrive avec une flotte de douze vaisseaux de ligne et quatorze frégates, et également avec un renfort d’infanterie pour la guerre.

En 1780, Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807) débarque avec une flotte et 6 000 soldats français (régiment de Bourbonnais infanterie) pour rejoindre l’Armée continentale et participe au siège de Yorktown.

En 1781  François Joseph Paul, marquis de Grasse Tilly, comte de Grasse, amiral  (1722-1788). Il est nommé en 1781 commandant de la principale escadre française ; son action résolue dans la baie de la Chesapeake permet la victoire décisive de Yorktown. Lourdement battu et capturé en 1782 à la bataille des Saintes, il connaît la disgrâce royale jusqu’à sa mort, même si ce combat est sans conséquence sur la suite de la guerre.

N’oublions pas Pierre Augustin Caron de Beaumarchais ( 1735-1799). Auteur à succès, il s’implique également quelques années plus tard dans la guerre d’indépendance américaine. Le 10 juin 1777, le secrétaire d’État aux affaires étrangères lui confie une somme importante pour soutenir secrètement les Américains. Initié secrètement par Louis XVI et Vergennes, Beaumarchais reçoit l’autorisation de vendre poudre et munitions pour près d’un million de livres tournois sous le couvert de la compagnie portugaise Roderigue Hortalez, compagnie qu’il monte de toutes pièces et dont il installe les bureaux à l’hôtel Amelot de Bisseuil. La société Roderigue Hortalez et Cie devait lui permettre, pensait-il, de s’enrichir en vendant armes et munitions et en envoyant une flotte privée pour soutenir les Insurgés.

Finalement, le traité de Paris est  signé le 3 septembre 1783, reconnaissant l’indépendance américaine et la fin des hostilités.

Terminons par l’expédition autour du monde de Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811 ) navigateur et explorateur,

accompagné par Jeanne Barret (1740-1807), exploratrice et botaniste,

et Philibert Commerson (1727-1773) naturaliste.

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