L’impressionnisme est un mouvement pictural français né de l’association de quelques artistes de la seconde moitié du XIXe siècle. Fortement critiqué à ses débuts, ce mouvement se manifesta notamment de 1874 à 1886 par des expositions publiques à Paris, et marqua la rupture de l’art moderne avec l’académisme.
L’impressionnisme est notamment caractérisé par une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques, plutôt que l’aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile. L’impressionnisme eut une grande influence sur l’art de cette époque, la peinture bien sûr, mais aussi la littérature et la musique.
Nous ne chercherons ici qu’à illustrer le Néo-impressionisme caractérisé par avec la technique de chromo-luminarisme, ou peinture optique, appelée plus couramment pointillisme ou divisionnisme. Mis au jour vers 1884, il prend fin après le dernier salon impressionniste (le huitième) de 1886.
Camille Pissarro (1830-1904) entraîné par son fils Lucien fut un temps tenté par le divisionnisme.
Cette technique a été proposée par Georges-Pierre Seurat (1859-1891), dont le portrait est donné sur ce timbre de Monaco.
et partagée par Paul Signac (1863-1935) qui a peint beaucoup de paysages de côtes et dont le portrait, peint par Seurat, est donné sur ce bloc émis par les îles Salomon.
Nous allons commencer par Seurat et ses oeuvres représentées en timbres.
Les pêcheurs à la ligne (1883), est une étude pour “un dimanche après-midi à l’île la Grande Jatte”
Cette dernière peinture réalisée en 1886 et exposée à ” l’Art Institute of Chicago” , a fait l’objet de deux timbres :
- l’un du Rwanda,
- l’autre du bureau des Nations Unies de Vienne.
Au musée d’Orsay, Le “Noeud Noir” (1882) est un crayon Comté sur papier vergé.
La tour Eiffel (1889 ) est exposée au ” Fine arts Museum, San Francisco”.
“Le cirque” date de 1890 et est exposé au musée d’Orsay.
“Le phare de Honfleur” (1886) est à la National Gallery of Art, Washington.
“Le pont à Courbevoie” ( 1887) est à la Courtauld Gallery, Londres
“Le chahut” (1891) est exposé au Otello, Kroller Müller Museum
“La Baignade à Asnières” (1883) est à la National Gallery, London
Une partie du port de Honfleur est représenté sur ce timbre émis en 2004, comme le précédent par la République du Congo.
Le “phare de Honfleur” est aussi représenté sur un timbre du Congo émis en 2004.
“La Maria”, Honfleur (1886), est exposéeNational Gallery, Prague.
Le “Canal de Graveline, Petit fort Philippe” (1890) est à Indianapolis Museum of art.
“La poseuse de profil” (1886) sur ce timbre de Manama est exposée au musée d’Orsay, Paris.
Sur ce bloc émis en 2014 en République Centrafricaine, quatre timbres présentent (de gauche à droite) :
- ” le faucheur”,
- ” le jardinier”,
- “hommes fixant des piquets”,
- et “tête de jeune fille”.
Venons en à Paul Signac.
“Les femmes au puits” (1892), sont au musée d’Orsay.
En République Centrafricaine, des timbres à 750 F CFA présentent, en plus “des femmes au puits notamment :
- “les deux cyprès (1893)” au Otterlo, Rijskmuseum Kröller-Müller,
- ” le portrait de Patrick Fénéon”(1890), Museum of modern Art New Yor,k
- ” la bouée rouge” (1895) au musée d’Orsay.
Ce dernier tableau est aussi représenté sur un timbre français émis en 2003 et mis en page par Didier Thimonnier.
On trouve encore des timbres des iles Salomon :
- “Place des lices Saint-Tropez” (1893), Carnegie Museum of Art, Pittsburgh,
- “Bord de rivière aux Andelys” ( 1886), musée d’Orsay,
“Dimanche” ( 1888-90), collection privée.
Terminons cet article avec des peintures de Camille Pissarro (1830-1903) de sa période néo-impressionniste :
- “Femme au fichu vert” (1893), musée d’Orsay sur ce timbre français émis en 2016,
- “Jeanne”
- “jeune fille à la baguette” (1881), musée d’Orsay, sur ce timbre français émis en 2006.
Bibliographie
des timbres illustrant Seurat : http://www.timbresponts.fr/peintures/post%20Impressionnisme/georges_seurat.htm
les peintures de Signac sur un site en anglais : http://www.paul-signac.org/