Ce terme a été utilisé dans un article de Timbres magazine d’octobre 2015 pour présenter des timbres  conçus sur la base d’un dessin unique, mais qui ont  subi des modifications diverses sur un ou plusieurs aspects.

En poursuivant dans la veine de cet article, sans être exhaustif et sans s’intéresser spécifiquement aux variétés,  types de machine d’impression ou à la présence de barres de phosphore, il est possible de retenir différents cas.

Cela peut viser le procédé d’impression.

Pour ces timbres fiscaux, le premier en héliogravure n’a pas été mis en circulation,

au contraire du second en typographie.

Pour cette Marianne, les deux timbres ci-dessous  ont été dessinés par Henry Cheffer:

  • le premier timbre émis   est gravé par Claude Durrens et imprimé en taille douce,

  • le second est gravé par Roger Fenneteaux et typographié. Tous deux ont été émis en 1969.

Une autre petite différence à examiner en détail : le premier porte une signature au contraire du second.

Pour ces deux timbres suédois représentant le roi Gustave VI, les graveurs sont différents. Le premier a été gravé par Czeslav Slania et  le second par S. L.

Les deux timbres nigérians ci-dessous sont  pour le premier  photogravé (celui de gauche) avec la légende de l’imprimeur avec une largeur de 5,25 mm et pour le second lithographié où la légende  fait   6 mm.

Les deux timbres nigérians qui suivent , bien que de même dessin, sont fort différents et nous n’avons pas trouvé répertorié le second (un faux ?).

Les timbres d’imprimeries différentes existent.

  • Pour ces timbres colombiens, le premier a été imprimé  par Waterlow and sons et le second par Litografia nacional Bogota,

  • et pour ces timbres péruviens, l’impression a été faite respectivement par Thomas de la Rue,  American Bank Note Company et  Columbian Bank Note Company

Les différences de taille des timbres existent.

Il en est ainsi pour ces timbres birmans,

et pour ces timbres du Soudan.

Nettement plus courantes sont les différences de couleurs. Cela peut provenir de différences d’encres ou d’un vieillissement du timbre plus ou moins bien conservé à l’abri de la lumière. Elles ne sont pas toutes répertoriées, même quand elles sont très nettes comme  pour ces timbres du Togo.

Ces deux timbres d’URSS sont eux bien répertoriés.

Les différences de filigrane peuvent conduire à des différences de prix importantes. Ce point ne sera pas abordé.

Il existe aussi des différences pour les dentelures.

Un exemple est donné pour ces deux timbres d’Irlande.

Les légendes peuvent être de tailles différentes comme pour ces deux timbres émis par la République d’Afrique du Sud.

Les légendes pour un même pays (Afrique du Sud) peuvent être écrites dans des langues différentes (anglais pour le premier, afrikander pour le second).

La légende peut aussi changer pour un même timbre, ci-dessous pour l’Allemagne, elle devient en 1902  “Deutsches Reich”; elle était  d’abord  “Reichspost” en 1900  .

Les légendes peuvent être modifiées en raison de changements politiques.

  • Le protectorat de Bohême et Moravie (Böhmen und Mähren) réintègre la Tchécoslovaquie (Cekoslovensko) après le deuxième guerre mondiale.

  • Le condominium des Nouvelles Hébrides devient un état indépendant le 30 juillet 1980 sous le nom de Vanuatu.

  • Ci- dessous, le premier timbre était réservé pendant la guerre 1914-1918 au courrier des postes de campagne austro-hongroises; le second était utilisé en Bosnie-Herzégovine.

Les timbres peuvent aussi se différencier par la mention du millésime.

Des modifications mineures peuvent aussi exister dans le dessin, cherchez bien pour ce timbre turc.

Des timbres peuvent être réimprimés quand la légende est manifestement erronée comme pour ces deux timbres tchécoslovaques représentant un lièvre. Cherchez quelle est la bonne légende.

Les modifications par surcharge sont  beaucoup plus manifestes.

Pour les timbres de l’empire ottoman ci-dessous,  émis en 1914 : YT 181 courant et YT 194, la seule différence est la surcharge par une étoile rouge; ceci avait pour effet de réduire les prix auxquels étaient vendus les timbres aux négociants,

et, pour les deux suivants YT 201, la surcharge marque l’abolition des capitulations et pour le second YT 627, un simple changement de valeur,

et enfin sur le timbre (YT 618), le symbole héraldique du sultan a été simplifié par rapport au timbre émis en 1914.

Le symbole héraldique du roi d’Arabie Saoudite est aussi différent sur ces deux timbres.

Les   surcharges changeant l’utilisation des timbres sont innombrables et peuvent marquer différents événements.

Cela peut être des changements politiques, par exemple,  l’accès à l’indépendance,

  • pour l’archipel des Comores,

  • ainsi que pour la Jamaïque,

  • la création du  royaume des Serbes, Croates et Slovènes en 1918,

  • la Yougoslavie recouvrant son indépendance en 1945  inscrit la  surcharge “république démocratique fédérative”  sur timbre de Serbie émis en 1942-43.

 

Le timbre peut changer de destination.

Pour ces timbres yougoslaves, la mention “Porto” transforme le timbre de bienfaisance en timbre taxe.

L’inflation est constatée sur ces timbres du Ghana.

….

Nous différencierons tout ce qui précède  des variétés provenant de défauts lors de l’impression des timbres et de la fabrication de faux. Il n’est donné qu’un exemple de variété dit “anneau lune”  ci-dessous pour le timbre allemand  YT 1817.

Bibliographie

mention de faux jumeaux : https://blog-philatelie.blogspot.fr/2011/12/ordre-de-reexpedition-marianne-de.html

Timbres magazine octobre 2015

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.