Louis Renault est né le 12 février 1877 à Paris. C’est en 1898, à l’âge de 21 ans, qu’il construit sa première voiturette capable de rouler à 45 km/h, la Renault Type A, en modifiant un tricycle De Dion-Bouton pour y ajouter une quatrième roue. Son portrait figure sur ce timbre de Centrafrique avec sa première voiture. C’est en 1923 que Louis Renault décide de doter ses voitures d’un emblème de proue : le losange .

Ce premier véhicule est largement représenté sur timbre.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est andorre.jpg.

Le 25 février 1899, ses deux frères Marcel et Fernand, qui gèrent la firme de textile paternelle « Renault Fils, tissus en gros » fondent la société Renault Frères au 10, rue du Cours à Boulogne-Billancourt. Louis, qui n’est encore qu’un salarié de la firme, se consacre complètement à la conception et la construction des voitures. À la fin de la première année, 76 voiturettes sont produites et vendues. Ce véhicule est aussi représenté sur un timbre monégasque et un timbre du Nicaragua

En 1899 apparaît le type B,

et en 1900 le type C.

Louis se consacre à la course automobile sur les véhicules de sa conception et gagne de nombreuses courses ; il abandonne la compétition à la mort accidentelle de son frères Marcel et va se consacrer entièrement à la conception de voitures et à la gestion de l’entreprise.

En 1902, les frères Renault participent à la course-Paris-Vienne.

En 1904, il produit le type U-D tonneau.

En 1905, la société reçoit sa première grosse commande : 250 taxis. Louis transforme ses installations artisanales en industrie de production de série et devient le premier constructeur automobile français. Deux ans plus tard, un taxi sur deux en France et au Royaume-Uni est une Renault qui s’exporte avec succès jusqu’à New York et Buenos Aires.

En 1906, il produit le modèle AI,

et un modèle de course.

En 1908, Louis Renault devient à 32 ans seul héritier de la fortune familiale et seul maître de sa société qu’il rebaptise « société des automobiles Louis Renault. Il commercialise le modèle AZ.

Les modèles se succèdent, ainsi en 1910, le modèle Petit Duc.

En 1911, on trouve le modèle qui suit,

et en 1912 lemodèle CQ.

Un autre modèle (CB) est aussi commercialisé en 1912.

En 1914, les taxis de la Marne sont des véhicules Renault.

Pendant quatre ans, les usines de Billancourt participent intensivement à l’effort de la guerre. En plus des voitures, camions, tracteurs, obus et fusées, elles construisent des éléments de fusils et de canons, des moteurs d’avion et même des appareils de reconnaissance (avion AR) puis de chars de combat.

Après guerre, les modèles se succèdent :

  • 1921, un coupé,
  • 1923, KZ Torpédo,
  • 1925, Torpédo scaphandrier,
  • 1926, Landaulet,
  • 1929, Reinastella
  • 1931, Monaquatre,
  • 1931, Primaquatre,
  • 1934, Celtaquatre,
  • 1937, Nerva grand confort,
  • 1940, Juvaquatre.

Louis Renault s’intéresse aussi à des véhicules spécialisés .

Il lance un véhicule 6 roues au début des années vingt, pour traverser le Sahara et faciliter ainsi la communication entre l’Algérie et l’Afrique Occidentale Française. Il ouvre la voie des grandes aventures africaines avec plusieurs expéditions entre 1923 et 1925 ainsi qu’une autre menée de Colomb-Béchar au Cap à partir du 3 juillet 1925, Lors de cette aventure de 23 000 km, 35 rivières auront été traverséesen pirogue et 129 ponts auront été construits ou aménagés.

Il produit aussi des camions de pompiers.

Arrêté en septembre 1944 pour faits de collaboration , Louis Renault meurt le 24 octobre 1944 à la prison de Fresnes.

Le 16 janvier 1945, trois mois après la mort de Louis Renault, une ordonnance du Gouvernement provisoire de la République française présidé par le général de Gaulle prononce la dissolution de la société Renault et sa nationalisation sous le nom de régie nationale des usines Renault.

A partir de 1947, la régie produit le véhicule mythique de la marque la 4 CV et ceci jusqu’en 1961 avec au total 1 105 547 exemplaires.

Elle construit des camionnettes comme la Goélette (1947-1955),

et l’Estafette (1959-1980) produite à 530 209 exemplaires , ici utilisée comme véhicule de la poste.

De 1950 à 1957, la régie produit à 38150 exemplaires un break : la Colorale.

La Dauphine remplace la 4 CV à partir de 1957 et jusqu’en 1967. 

Elle fut la première voiture européenne fabriquée en Argentine (1960 – 1970). Au Brésil elle a été fabriquée par « Willys Overland do Brasil » de 1959 à 1968. Toutefois, Renault connut un échec lors de sa commercialisation aux États-Unis  sous contrat de la firme US Willys .

Diverses versions ont existé : Dauphine-Gordini,

Floride et Ondine.

De 1958 à 1968, Chausson à Creil produit 110000 exemplaires de la Caravelle.

La R4 (1961-1992),  fabriquée à  8 135 424 exemplaires, prendra le relais de la Dauphine. Elle est représentée ici en version fourgonnette comme véhicule de la poste danoise

Pendant une période, Renault a aussi fabriqué des voitures de course, ceci en créant Renault sports (fusion des sociétés Alpine,créée à Dieppe en 1955 et Gordini . On peut citer:

  • un véhicule de rallye, la R8 Gordini de 1954,
  • l’Alpine A110.

L’Alpine a aussi été fabriquée en Bulgarie en 1967.

De 1977 à 1985, Renault s’engage en Formule 1 en tant que constructeur et débute avec un moteur turbocompressé, révolutionnaire à l’époque.

En 1986, Renault n’est plus que motoriste et quitte la Formule 1 à l’issue de la saison.

Mais revenons aux autres véhicules :

  • R5 (1972-1984),
  • Une version dérivée de la R5 est la version Renault maxi turbo fabriquée de 1980 à 1986,
  • R8, fabriquée aussi en Bulgarie en 1967,
  • Espace depuis 1984,
  • Mégane depuis 1995,
  • Scénic depuis 1995,
  • Captur depuis 2013.

Des véhicules électriques sont aussi produits :

  • Zoé depuis 2012,
  • Kangoo électrique.

Depuis 1966, Renault a une filiale en Roumanie qui produit diverses berlines, d’abord sur la base du modèle R12 ; aujourd’hui, la firme appelée Dacia fabrique les véhicules Sandero, Duster, Logan, Lodgy…).

Le mariage de Renault avec la firme japonaise Nissan date de 1999. Carlos Ghosn fut un artisan majeur pour le rétablissement de la firme Nissan alors lourdement endettée. Chaque société a poursuivi la création et la vente de leurs propres modèles.

Le Liban a tenu a émettre un timbre à l’effigie de Carlos Ghosn.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.